dimanche 4 septembre 2011

Les éditeurs qui publient des romans issus de la littérature de l'imaginaire

Les éditeurs en gras sont ceux qui ont répondu à ma sollicitation ou qui m'ont spontanément envoyé les informations demandées. Ceux qui ont en plus un astérisque à côté de leurs noms sont ceux qui m'ont répondu dès ma première sollicitation. Il me semble normal de les mettre en avant, d'autant que j'interprète cela comme un gage de disponibilité et d'ouverture (peut-être ont-ils aussi une boîte mail qui n'a pas envoyé mon mail directement dans la rubrique "spams").
Si vous avez des informations supplémentaires, des corrections à apporter par rapport à l'un de ces éditeurs, n'hésitez pas à m'en faire part en laissant un commentaire sur leur fiche. De même, si vous avez un éditeur à me suggérer, signalez-le moi.
Important: si l'un des éditeurs ci-dessous vous a proposé un contrat à compte d'auteur, laissez un commentaire sur sa fiche. Si j'en ai confirmation, je le déplacerai dans la catégorie adéquate. 
  • Les plus importants
- Actes sud (polars)
Albin-Michel (suspense/fantasy)
- Archipel (suspense)
- Belfond (polars, thrillers)
- Cherche midi (polars, thrillers)
- Denoël
- Fayard (romans noirs)
- Flammarion (romans noirs)
- Grasset (thrillers)
- Laffont
- Lattès (polars, thrillers)
- Masque (polars, thrillers)
- Plon (polars, thrillers, fantastique)
- Presses de la cité (polars, thrillers, science-fiction)
- Rocher (polars)
- Rouergue (polars)
- Seuil (polars)
- Stock (thrillers)

  • Les éditeurs de moyenne importance
- Le Bélial *
- Au Diable vauvert
- La Musardine (érotisme) *
- Atalante
- Bragelonne
- Carrière (polars)
- Gaïa (polars)
- Liana Levi (polars)
- Métaillé (romans noirs)
- Mnémos
- Pré-aux-clercs
- Wilquin (polars)
- Baleine

  • Les éditeurs moins connus
- Les Editions Asgard
- Jigal *
- Sortilèges *
- Les Allusifs (polars)
- Bérénice (polars)
- Contrebandiers (polars)
- Galaade (polars)
- Hamy (polars)
- Rivière blanche *
- Kirographaires *
- Odin (polars)
- Oeil du Sphinx
- Ours blanc
- Chloé des lys
- Les Roses bleues *
- Pavillon noir * (polars, thrillers...)
- Malpertuis * (fantastique)
- Le Texte vivant *
- Val Sombre *
- Citron cyanure *
- Assyelle *
- Siloë (polars)
- Alchimistes du verbe
- Mortagne
- Critic
- Sonatine (polars)
- Octobre (fantasy)
- Black out *
- Rebelle *
- iPagination *

Si vous souhaitez faire apparaître votre maison d'édition, vous pouvez remplir en ligne ce formulaire.

Au Diable vauvert

Genres littéraires édités:
Jeunesse, romans, nouvelles, essais/documents, récits, pamphlets, autobiographies, musique, bande dessinée, arts graphiques, thrillers, science-fiction, fantasy et pop culture.

Tirages moyens:
...

Nouveaux auteurs édités par an:
...

Textes particulièrement recherchés:
...

Adresse postale pour les manuscrits:
Au Diable Vauvert
La Laune
30600 Vauvert

Délais moyens de réponse à un envoi de manuscrit:
Entre 5 et 6 mois (NDMA: dans mon cas, moins de 3 mois, fin 2011 mais il semblerait qu'ils ne prennent plus de manuscrits pour 2012).

Commentaire éventuel de l'éditeur:
...

Site Internet:

Adresse mail:
contact@audiable.com

mercredi 31 août 2011

Les éditeurs qui publient du théâtre

Les éditeurs en gras sont ceux qui ont répondu à ma sollicitation ou qui m'ont spontanément envoyé les informations demandées. Ceux qui ont en plus un astérisque à côté de leurs noms sont ceux qui m'ont répondu dès ma première sollicitation. Il me semble normal de les mettre en avant, d'autant que j'interprète cela comme un gage de disponibilité et d'ouverture (peut-être ont-ils aussi une boîte mail qui n'a pas envoyé mon mail directement dans la rubrique "spams").
Si vous avez des informations supplémentaires, des corrections à apporter par rapport à l'un de ces éditeurs, n'hésitez pas à m'en faire part en laissant un commentaire sur leur fiche. De même, si vous avez un éditeur à me suggérer, signalez-le moi.

Important: si l'un des éditeurs ci-dessous vous a proposé un contrat à compte d'auteur, laissez un commentaire sur sa fiche. Si j'en ai confirmation, je le déplacerai dans la catégorie adéquate.


  • Les plus importants
  • Les éditeurs moyennement importants
  • Les moins connus
- Eclats d'encre *
- Acoria
- Avant Scène théâtre
- Bérénice
- Campiche
- Cerisier
- Chèvre feuille étoilée
- Des Femmes
- Hamy
- Inventaire
- Kirographaires *
- Ours blanc
- Chloé des lys
- Le Texte vivant *
- Impressions nouvelles
- iPagination *

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dimanche 28 août 2011

Quelle est la place de la poésie dans le monde littéraire actuel?

Je ne sais pas s'il n'y a jamais eu autant de poètes qu'aujourd'hui. Pourtant, quand on se balade dans une librairie, il faut énormément de chance et d'attention pour en trouver un recueil contemporain. Pourquoi? Parce que la poésie, depuis plusieurs dizaines d'années, ne se vend pratiquement plus du tout.
C'est un constat qui peut être douloureux mais c'est ainsi. Songer à vivre de sa plume est un doux rêve très, très difficilement réalisable. Espérer gagner des milliers et même des centaines d'euros en écrivant de la poésie relève du délire ou d'une totale désinformation.

Pour être tout-à-fait honnête, j'ignore comment les choses se passaient à l'époque de Baudelaire, mais je sais que ce dernier n'a pas fait fortune avec Les Fleurs du Mal, loin de là. Depuis, c'est la chanson, bénéficiant de la diffusion massive par la radio puis par la télévision qui remplace les odes, sonnets et autres rondeaux, relégués dans les blogs, forums, certaines revues littéraires, magazines (où on peut se faire publier, mais pas rémunérer) et quelques éditeurs qui peinent à survivre.
Il est donc tout-à-fait possible, avec un certain talent et les bonnes adresses, de voir ses textes publiés et même édités. Il est également possible qu'on vous considère comme un grand poète et qu'on parle encore de vous dans deux siècles. C'est un peu plus réaliste que de penser gagner de l'argent avec ses vers ou sa prose mais... il y aura peut-être un élu pour 10 000 poètes.

Alors, à moins d'écrire dans une autre langue (la situation anglophone est souvent très différente mais je ne la connais pas assez pour en parler) ou d'être un génie capable par sa puissance créatrice d'inverser la tendance, il vaut mieux se contenter d'écrire des poèmes pour son plaisir personnel, pour draguer (par expérience, je suis très sceptique quant à l'efficacité de ce procédé la plupart du temps plus ridicule qu'émouvant), pour se faire pardonner un écart par sa dulcinée (là, par contre, ça marche plutôt pas mal), pour rendre hommage à sa maman ou à son papa ou simplement pour passer le temps.

Vous trouverez, à cette adresse, une confirmation, plus fouillée, plus développée et sans doute mieux exprimée de mon propos.

Payer pour être "édité"? Le compte d'auteur.

"Les éditions Portenawak recherchent de nouveaux talents".
Que ce soit sur Internet ou même dans les magazines, leurs publicités sont omniprésentes et très tentantes pour le nouvel auteur encore mal informé. Surfant sur la difficulté de décrocher un contrat d'édition, de trouver les adresses d'éditeurs susceptibles de vous faire signer chez eux, sur la naïveté et sur l'ego des auteurs, ce genre de prestataires de services vit très convenablement depuis plusieurs années. Jouant sur l'ambiguïté, la terminologie et de savantes caresses, ils vous donneront l'impression d'être de véritables éditeurs à succès, appliquant les pratiques normales du milieu et ayant eu un coup de coeur pour votre texte qu'ils promettent à un brillant avenir. Seulement voilà: pour que votre futur best seller soit publié, il vous faudra débourser entre 500 et plusieurs milliers d'euros...

Ce que tout écrivain doit graver dans sa tête est simple: si quelqu'un vous demande de l'argent pour publier votre texte, c'est qu'il ne croit pas une seule seconde à ses chances de succès commercial, ou qu'il s'en fout royalement, quoi qu'il puisse prétendre! 
Si quelqu'un vous demande de l'argent, ça veut simplement dire qu'il vous demande d'assumer les risques à sa place. Quoi qu'il arrive par la suite, il sera toujours gagnant, contrairement à vous: si le bouquin se vend, c'est le jackpot (mais ça n'arrive jamais) et s'il ne se vend pas, vous lui avez déjà fourni son pactole. Quant à vous, s'il ne se vend pas, vous aurez perdu quelques centaines ou milliers d'euros en plus de votre bouquin et en cas de miracle, vous serez à peine remboursé de votre investissement.

Il y a donc certains détails qui en découlent et qu'il est nécessaire de bien comprendre:
- A partir du moment où vous avez payé, le prestataire n'a strictement plus aucun intérêt à faire quelque effort pour votre bouquin. Il fera ce qui est indiqué sur le contrat à minima et de mauvaise grâce, quand ils respectent le contrat, ce qui n'est pas du tout systématique. Il ne faudra pas compter sur eux pour la promotion et la diffusion. Ce sera à vous de vous débrouiller.
- Le prestataire se moque totalement que votre livre soit bourré de fautes, écrit en sanskrit ou qu'il soit en lice pour le concours du plus mauvais roman du siècle. Du moment que vous le payez, la seule chose qui peut éventuellement l'intéresser est de savoir si votre livre n'est pas un remake de Mein Kampf ou le Guide Michelin de la pédophilie parce que dans ce cas ça risque de lui valoir un procès. Sinon, dans tous les autres cas, il vous dira toujours que votre livre est bon, génial, qu'il est persuadé qu'il va bien se vendre etc. Alors qu'en réalité il est probable qu'il ne l'ait pas lu ou qu'il pense le contraire.
- En conséquence, les professionnels et notamment les libraires vont automatiquement penser, en voyant le logo de votre prestataire apposé sur votre précieux bouquin, qu'il est mauvais et invendable. Vous serez donc reçu comme un pestiféré et les véritables éditeurs vont vous rire au nez s'ils apprennent que vous avez signé un contrat à compte d'auteur.

Cela revient donc, pour résumer, à vous ruiner, à saborder votre chef-d'oeuvre et à vous décrédibiliser totalement dans le milieu pour vous retrouver avec des cartons de centaines de bouquin, chez vous, dont vous ne pourrez vous débarrasser qu'en les bradant voire en les donnant.

Pourtant, malgré ces quelques évidences qu'un esprit logique pourra lui-même aisément déduire, des centaines de personnes, peut-être même des milliers, se suicident ainsi (littérairement et financièrement) pour permettre à ces prestataires de service de continuer à exister.

Comment peut-on les reconnaître?

1. En jetant un oeil sur cette page.
2. Si vous ne le trouvez pas dans la liste, méfiez-vous de la publicité: les gros éditeurs n'ont pas besoin de pub pour attirer des manuscrits et les petits n'ont pas les moyens.
3. En France, rares encore sont les éditeurs qui acceptent qu'on leur envoie des manuscrits par mail, en revanche, nombreux sont les prestataires adeptes du compte d'auteur qui préfèrent ce moyen rapide qui leur permet de passer avant la concurrence.
4. Ils donnent une réponse au bout d'une quinzaine de jours. Soit ils reçoivent très peu de manuscrits, soit ils ont une armée de lecteurs chevronnés, mais plus probablement, ils vous ont lu en diagonale et ne sont pas de véritables éditeurs.
5. Leur réponse est positive et enthousiaste. Ils restent très évasifs quant à votre texte mais ils vous caressent manifestement dans le sens du poil et flattent votre ego. C'est le moment de leur demander s'ils ont l'intention de vous proposer un contrat à compte d'éditeur. S'ils sont si sûrs que ça de votre talent et de la qualité de votre livre, ils n'hésiteront pas à investir et à risquer leur argent. Dans le cas contraire, ça sent le mensonge.
6. Il est indiqué autre chose que "contrat d'édition" sur le contrat qu'ils vous envoient. Là, il n'y a plus de doute à avoir: vous n'avez pas frappé à la porte d'un véritable éditeur.
7. Ils vous demandent une contrepartie financière. L'heure n'est plus à la méfiance, elle est à me contacter pour que j'ajoute le nom de ce prestataire à ma liste.